samedi, août 19, 2006

Marriage de mon ami Karim.

C’est le matin, j’entre au boulot et bien sûr direct vers la feuille de position pour signer comme d’habitude, « Bonjour mounia… tu sais demain je serai absent, c’est le mariage de mon ami et il faut absolument que j’y assiste », elle sourit froidement et répond : « el3afrit, d’accord », c’est comme ça que le matin du jeudi 17 aout a commencé.
Je bossais la matinée, et à 14h environ on a prit la route vers Tanger. A la rentrée, maman est à l’accueil, réception bien chaleureuse et de l’affection dans l’air. Les heures passent si vite, d’ailleurs notre vie de même, c’est à 21h que je commence à ma préparer pour aller à la fête. Dans l’autre maison, Christophe son frère qui est à la réception cette fois, avec son sourire froid et ses phrases incompréhensibles, en effet il est italien et il ne connaît pas notre sens de l’humour, il me sert fort, ça fait longtemps que s’est pas vu, mais j’ai toujours pensé qu’au fond c’est un bon mec. Karim est en haut, sur le toit où se passe la fête ou plutôt la « nuit des hommes », il était très content en me regardant entrer, on est des frères, on a vécu ensemble, mais le destin trace le chemin de chacun, c’est en suivant les itinéraires les plus commun de la société qu’on se diffère l’un de l’autre. Dans la vie on ne peut pas vivre isolée, les autres peuvent nous alimenter par de la motivation et du courage, comme on peut se détruire l’un à l’autre.
Tout ce que je sais c’est que j’étais heureux pour mon ami qui finalement se marrie. Simohamed le touchait en rigolant, Karim criait en disant « arrêtes, je viens de faire un accident aujourd’hui en venant de Tétouan, avec la pluie un mec glissa et me heurter », avec des yeux bien ouvertes « et ça va maintenant !» j’ai dis. Il a affirmé qu’il va mieux, sauf qu’il a un peu mal sur le torse.
Les gens venaient petit à petit, la tente se remplissait, de la musique à l’horizon, thé et café, gâteaux divers. Ce que j’ai aimé le plus c’est des gens qui gardaient encore une simplicité et une spontanéité dans leur manière de vivre, nasser parlait sans arrêt, il ne donne pas attention au fait que c’est hchouma, cependant que d’autres suivent la voix des protocoles, ils sont bien habillés, leurs phrases bien formalisées. C’est le moment du diner, viandes bien cuit, poules avec de la sauce magique, chez nous les gens aiment bouffer, en effet c’est parmi nos principaux soucis de la vie, les filles ne connaissent rien dans la cuisine, probablement elles demandent l’égalité pour cette raison lol.
Le moment est venu d’aller chercher la mariée, la voiture du héros est au sommet du défilé, l’espèce féminin est trop excité, elles dansaient et chantaient, des slogans classiques, en rentrant dans des petites rouettes, j’ai découvert pour la première fois la maison de fadwa. Un petit moment de silence, je me suis demandé comment sera la mariée, ça fait longtemps que je l’ai pas vu. La musique recommence, une merveilleuse ambiance, le son du group est trop fort, ça te donne une étrange sensation, en les voyant sortir j’ai eu des larmes aux yeux, pourquoi, j’en sais rien, ma tête revenait quelque années en arrière, un jour sur la route vers la maison prés de bouâarakia, il m’a dit « tu sais, je commence à réfléchir à la stabilité et au mariage, il faut que toi aussi tu bouges tes fesses.. ». Finalement on les a accompagnés à l’hôtel, trés fatigué mes pieds appuyaient à peine sur l'accélerateur, je saluer mon ami pour retourner à la maison.
Je souhaite une vie plein de bonheur et de prospérité pour le couple, surtout Karim prends soin de fadwa, elle t’aime et elle est prête à sacrifier tout pour toi, t’es un bon mec responsable, il te faut juste diminuer un peu ton caractère trop impulsive :)…

2 commentaires:

Younes a dit…

Félicitations pour ton ami Karim!!

Iwa pour quand ton tour a moulay seltane? Fou9ach naklou l fe99oussa dialek comme tu dis :)

Yakma doujanbir :)

MrFun a dit…

Oui doujanbir :D, mais l'année reste fi 3ilm lah !... Ana kanden fe9oussa dialek tessbe9, m3andek ma teb9a tssena a 9erd oulinor.