mercredi, septembre 20, 2006

Clichées de tous les jours

Il reste 15 minutes pour le départ du train, l’agent de l’ONCF ouvre les portes, tout le monde se dirige vers les compartiments à chercher une place, j’ai des trucs à préparer au bord, donc il fallait que je cour trouver une place adéquate pour bosser avec le pc. Enfin installé, trop de têtes, des vas et viens me stresse, mais une chose qui m’as vraiment attirée, vu que je suis tout seul dans le compartiment, 3 fois successives le même clichée se répète, une fille arrive, elle met sa main sur la porte pour entrer, mais une fois elle se rend compte qu’il y a un mec dedans, elle abandonne..
Je me suis dit qu’est ce qui cloche, soit j’ai la gueule d’un montre ou bien chez nous les filles ont trop peur de l’autre. Bref j’ai eu l’expérience à paris de faire autostop à 2h du matin à null part, alors une jeune fille s’arrête avec sa voiture pour donner de l’aide, mais une fille du genre qu’on désigne par une « bombe » chez nous, elle n’a pas peur, une forte personnalité, elle parle bien et rigole en plus, puis à null part elle me salut et on se dit bonne nuit.
Bref je ne vais pas me casser la tête pour ça, elles ne désignent rien pour moi, celle qui signifie n’a pas peur, et c’est ce qui compte lol, cependant on veut bien comprendre pourquoi ces réactions aussi stupides !
Le temps passe…
Chez le coiffeur, le mec la première question est sans attention « n9esslek bzaf wela chwiya.. ! », et à chaque fois j’ai peur de lui dire « bzaf ». Le silence règne la salle, sa petite fille entre, elle lui parle à l’oreille, apparemment elle veut acheter quelque chose, le père sans rien dire se dirige vers la caisse, il a l’air de faire des soucis à propos de ses économies mais il ne veut surtout pas les montrer. Quand on est des enfants, on veut posséder plein de petits trucs sans vraiment en avoir besoin, juste par curiosité d’en découvrir, mais les pauvres parents doivent les gérer en plus des choses sérieuses de la vie.
Ensuite, je suis passé à la laiterie « bonjour, un jus d’orange s’il te plait », le type commence à les couper, et à les mettre dans la machine, le style traditionnel. A ce moment là un rbati 9afez me saute sur le dos en disant « katdir wahed sot, bhal chi had kayssous mnakhro ! », putain… c’était tellement dégelasse que j’en voulais plus de ce jus.
Ça arrive tous les jours…

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